• Titre VF :  La nostalgie de l'ange.

    Titre VO :  The lovely bones.

    Auteur : Alice Sebold

    Editeur : J'ai Lu.

    Publication : 16 mars 2005

    Pages : 352

    RessentiLa nostalgie de l'ange d'ALICE SEBOLD

     
     
    Quatrième de couverture 

    Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie.
    Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. " Mon prof préféré était celui de sciences naturelles, Mr. Botte, qui aimait faire danser les grenouilles et les écrevisses à disséquer dans leur bocal paraffiné, comme pour leur rendre vie. Ce n'est pas Mr. Botte qui m'a tuée, au fait. Et ne vous imaginez pas que tous ceux que vous allez croiser ici sont suspects. C'est bien ça le problème. On n'est jamais sûr de rien...
    C'est un voisin qui m'a tuée. " Susie est au Ciel, et pourtant son aventure ne fait que commencer...

     
    Mon avis  

    J'ai beaucoup attendu avant de lire ce roman, pour quelles raisons je ne le sais pas moi même, il y a des livres comme ça qu'on ne lit pas tout de suite, peut être qu'on sent qu'ils feront partit de ceux là, de ceux qu'on découvre lentement et qu'au final ce révèle être juste une petite perle.

    La nostalgie de l'ange est le récit tragique comme l'indique le résumé d'une adolescente de 14 ans violée puis tuée par un de ses voisins de quartier.
    On arrive rapidement au meurtre de Susie ce qui est normal car toute la magie, malgré le  sujet très grave que le livre traite, tout justement reside dans ce que va nous raconter Susie de là haut, tout ce qu'elle voit, et ce qu'elle ressent.
    De là haut Susie assiste impuissante aux conséquences sur sa famille de sa disparition.
    Son père qui perd complètement pied face à ce drame, il veut à tout prix convaincre la police qu'il sait qui est le tueur de sa fille, on parle souvent d'instinct maternelle dans les livres ou les films, je fus agréablement surprise que l'auteur mette en valeur l'instinct d'un père qui ressent au plus profond de lui, qui à enlevé la vie de sa fille chérie.
    De là haut elle voit également sa mère s'éloigner de plus en plus de sa famille, elle voudrait au bout d'un moment que son mari lâche prise et qu'en quelque sorte la vie reprenne même si elle sait que ce ne sera plus  jamais comme avant, mais devant l'obsession de son mari elle prend la fuite.
    Lindsey sa soeur, Susie en est très fière d'où elle est,elle assiste avec bonheur à la belle évolution de celle -ci , elle la voit grandir, aimer et devenir une jeune femme, elle lui découvre également une belle ténacité face à ce voisin, elle fait tout ce qu'elle peut pour aider son père à coincer ce meurtrier.
    Son petit frère Buckley bien trop jeune pour comprendre comment  sa soeur est partit, il ne cesse de la réclamer, il est très touchant ce petit bonhomme.
     
    D'autres personnages comme Ray Singh, l'amoureux de Susie avant sa disparition et son amie Ruth qui se révèle avoir une étrange connexion avec les morts, tout deux sont des personnages que j'ai beaucoup aimé, de part la relation qu'ils vont entretenir ensemble et que la seule chose qui les réunissent est leur amour pour Susie.
    Dans l'ensemble ce livre m'a vraiment plu, la façon dont ce sujet tragique est traité, c'est à dire qu'on a plus souvent à faire à un récit très dur face à ce type de sujet, difficile parfois  à lire jusqu'à la fin, tandis que là on sent que l'auteur à voulu mettre en avant la vision de Susie de son paradis n'a pas stagné sur le sujet tragique de sa mort et de ses circonstances.
    J'avoue toutefois que vers le milieu de livre j'ai du faire face à quelques longueurs mais il faut je pense, persister dans certaines lectures.
    Pour conclure j'ai aimé le message d'espoir que le livre souhaite faire passer, les liens familiaux mis en avant et le message à retenir pour moi ce serait qu'une famille peut certainement  affronter des tragédies si elle reste uni.
     
     
     
     

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    Si je reste GAYLE FORMAN            

           Titre VF :  Si je reste 

         Titre VO :  If I Stay 

         Auteur : Gayle Forman

         Editeur : Pocket 

         Publication : 15 avril 2010

         Pages : 186

         RessentiSi je reste GAYLE FORMAN

     
     

         

    Quatrième de couverture

       

     

    Mia a 17 ans. Un petit ami, rock star en herbe. Des parents excentriques. Des copains précieux. Un petit frère craquant. Beaucoup de talent et la vie devant elle. Quand, un jour, tout s'arrête. Tous ses rêves, ses projets, ses amours. Là, dans un fossé, au bord de la route. Un banal accident de voiture... Commue détaché, son esprit contemple son propre corps, brisé. Mia voit tout, entend tout. Transportée à l'hôpital, elle assiste à la ronde de ses proches, aux diagnostics des médecins. Entre rires et larmes, elle revoit sa vie d'avant, imagine sa vie d'après. Sortir du coma, d'accord, mais à quoi bon ? Partir, revenir ? Si je reste...

     

    Mon avis

     

    C'est un petit livre et oui 192 pages, qui se lit facilement  en une journée je l'avais fini.

    J'ai été très touchée par cette histoire, une jeune fille Mia,  passionnée par la musique  à qui tout sourit perd toute sa famille tragiquement dans un accident de voiture.
    Mia doit faire un choix rejoindre ceux qu'elle aime et qu'elle a perdu ou se réveiller et rejoindre ceux qui restent.
    Elle a la chance d'être entourée par ses grand parents, sa meilleure amie et Adam le petit copain qui ferait tout pour qu'elle se réveille.
    Pour leur âge ils font tous preuve de maturité et se comportent en véritable adulte face à cette épreuve.
    On navigue entre le présent  où Mia voit et entend tout ce qui se passe autour d'elle pendant qu'elle est dans le coma et les flash-back du passé les souvenirs de Mia avant l'accident qui nous aident à comprendre et à la connaître dans des moments de bonheur et d'autres qui le sont moins.
    Ce sont ses souvenirs et ses sentiments  qui l'aideront à prendre sa décision.
     
    Un petit roman plein d'émotions.
     
     
     
     
     
     

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    Titre VF :  L'homme qui voulait vivre sa vie.

    Titre VO :  The Big Picture.

    Auteur : Douglas Kennedy

    Editeur : Pocket 

    Publication :  21 octobre 2010

    Pages : 497

    RessentiL'homme qui voulait vivre sa vie : Douglas Kennedy

     
     
     
     
    Quatrième de couverture  

    Ben Bradford est un modèle de réussite  sociale : avocat de renom, marié, père de deux enfants, vivant dans une banlieue luxueuse de NEW YORK. Mais il n'aime pas ce qu'il est devenu, il ne supporte pas le poids de cette existence routinière quand son rêve était d'être photographe. Ce mal-être va empirer lorsqu'il découvre la relation adultère de sa femme jusqu'à ce qu'il commette l'irréparable. Mises en scène, mensonges, disparitions et possible renaissance, voilà ce qui l'attend.

     
    Mon avis  

    Pour commencer, j'ai été attiré par ce livre car ma manie de me procurer le livre avant de voir le film est tenace.

    C'est pour cela que je m'abstiens au maximum de regarder des extraits du film pour que mon plaisir à imaginer le physique des personnages, leur style vestimentaires, les scènes où se déroulent les actions et le contexte dans lequel ils vivent ne soit pas influencer par le film.
    Revenons en au livre, j'attendais avec impatience de le découvrir car j'avais adoré le premier que j'ai lu de cet auteur "Quitter le monde".
    Je trouve que ce roman se divise très nettement en deux parties : l'avant et l'après Ben Bradford (personnage principale du roman) il y a sa vie routinière de monsieur et madame tout le monde et la seconde partie où sa "reconversion" après un acte malheureux est mise en avant.
    La première partie est beaucoup dans la description de la vie quotidienne de Ben, de sa femme et ses enfants. Métro, boulot, dodo est dans cette première partie, l'expression qui est dépeinte dans le détail.
    J'ai ressentis dès les premières pages le mal être de Ben, on le sent étriqué dans cette vie de jeune banlieusards de Wall Street.
    Les premières pages ont presque faillit me faire abandonner le livre non pas le style mais plus les lamentations du personnage principal car dans les premiers temps il faut le dire il se plaint de tout et pour ma part ça m'a quelque peut énervé et freiné mais je me suis accrochée et là je n'ai plus lâché le livre.
    Une fois cette partie des jérémiades passées on entre dans le vif du sujet, à partir du moment où il va apprendre la relation adultère de sa femme et commettre l'impensable tout se met place.
    On découvre un personnage dans l'impasse on vit avec lui chaque moment de sueur froide, chaque moment où sa vie bascule et qu'on a l'impression que c'est fini pour lui on a l'adrénaline qui monte et on se sent soulagé autant que lui quand il surmonte ces événements.
    J'ai bien évidemment préféré cette seconde partit jusqu'à la dernière page car même si il commet un délit et pas des moindre à aucun moment j'ai pu lui en vouloir car Ben fait tout pour se sortir de ses ennuis.
    Le travail d'écriture sur la psychologie du personnage est remarquable. 
    Une montée en puissance du personnage principal, l'histoire nous montre que la vie est parfois joueuse car devoir commettre l'irréparable pour enfin trouver sa voie parait paradoxal,  mais c'est pourtant ce qui va arrivé a Ben Bradford ,une fuite en avant une voie trouvée mais le passé ou le destin refont surface.
    Je vous conseille donc de lire ce livre si ce n'est pas encore fait car ce fut une belle surprise pour ma part.
     
     
    J'ai eu l’occasion suite à la lecture du roman de visionner le film ce fut une vraie déception c'est bien dommage heureusement que je l'ai pas vu avant de lire le livre sinon je ne sais pas si j'aurai ouvert le livre.




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  • Titre VF :  Desolation Road

    Auteur : Jérôme Noirez

    Editeur : Gulf Stream

    Collection : Courant Noirs

    Publication : 18 août 2011

    Pages : 198

    RessentiDesolation Road de Jérôme Noirez

     
     
    Quatrième de couverture  

    CALIFORNIE, 1930. 

    Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son exécution. Elle s’appelle June, a une bouille d’ange, parle avec maladresse et timidité.  
    Elle raconte ce qui l’a menée là, sur la Desolation road, la route de la désolation qu'on emprunte un jour et qu'on ne peut plus jamais quitter : une passion absolue, déchirante pour un garçon nommé David, une histoire d’amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes.

     

    Quand le journaliste venu l’interviewer demande à June ce qu’est l’amour à ses yeux,  
    elle répond : « De la poussière et des étoiles, monsieur. » Le long de la Desolation road, il n’y a rien d’autre à contempler.

     

    Mon avis  

    Pour commencer je ne vais pas enfreindre ma tradition de parler de la couverture que je trouve, malgré son apparent coté sombre, vraiment sublime et en parfaite adéquation avec le contenu du livre.

    J'ai débuté ce roman avec une hâte certaine, découvrir justement ce qui se cache derrière un résumé aussi prometteur, c'est simple j'ai eu l'impression d'être projetée directement dans les années 30, je suis montée à bord de la Ford A avec mes protagonistes et j'étais spectatrice de leur idylle tragique.
    Le récit se déroule en pleine Grande dépression, aux États-Unis et l'auteur sait nous faire ressentir les affres de cette terrible époque, que ce soit le manque d'emploi ou d'argent, les familles sont poussées à tenter leurs chances ailleurs, ils ont rarement le choix, car après avoir perdu leur exploitation et leur maison, ils tentent le tout pour le tout et partent dans de grandes villes comme Los Angeles. Mais au final ils n'y trouvent que plus grande misère, et surtout du petit ou du grand banditisme, dans lequel il est plus facile de tomber que de trouver du travail, à tout les coins de rues.
    C'est June qui nous raconte sa cavale avec son "homme" David, elle nous raconte de quoi est partit leur "aventure" et dans quelles circonstances elle s'achève.
    Les sentiments et l'empathie que l'ont peut ressentir pour ce terrible duo sont forcément mitigés, même le journaliste, Gayle Hudson, à qui June se dévoile à un ressenti ambigu par rapport à cette jeune criminelle.
    Pour mon avis totalement personnel, ce qui peut paraître bizarre, je le conçois, mais à certains moments du livre j'ai resentis beaucoup d'empathie pour ce jeune couple, bien que leur parcours ne soit parsemés que de meurtres, braquages et kidnapping, mes premières impressions face à leurs crimes, sont que ces gosses ont été happé par un engrenage, une avalanche de mauvaises décisions dont ils ont subis eux mêmes les conséquences.
    On part d'un premier acte, réfléchis ou accident je vous laisse seul juge pour finir criminels et traverser la Desolation Road, ce livre prouve qu'il peut être dangereux pour soi et pour les autres "d'être au mauvais endroit au mauvais moment", et face à la dureté de l'époque et des mentalités de ces générations passées il est difficile de juger ces deux gamins qui finalement cherchaient à fuir leur triste, voir sordide quotidien pour vivre leur amour mais à quel prix?
    Bien que ce roman, que je me permets de vous recommander vivement, soit en rayon jeunesse à partir de 11 ans, pour ma part je le conseillerai à partir de 14 ans et sans limite d'âges bien sur !!!!
     
    Un grand merci à Mya Rosa pour cette découverte retrouvez sa chronique ici 
     
     

     

     

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