Encore une première découverte, me voilà en pleine immersion dans l'univers d'une auteure dont j'ai aussi entendue parler en positif et dont j'avais envie de me faire ma propre opinion. Voilà un roman que j'avais dans ma PAL et que j'attendais de caler dans mon agenda lecture, évidemment l'annotation « thriller psychologique » n'y est pas étrangère. 

Après avoir refermé ce roman il m'a fallut quelques temps pour rédiger cette chronique, habituellement je m'y atèle dès avoir fini ma lecture mais là les mots m'ont manqué face à cette lecture pleine de sentiments étranges et contradictoires.

Lizzie et Evie sont deux jeunes filles de 13 ans, unies par une amitié indéfectibles, elles sont inséparables, partagent tout et vivent à quelques mètres l'une de l'autre. Mais ce beau tableau idyllique de ces deux adolescentes va se noircir le jour où va disparaître Evie. 

Lizzie va être la narratrice de ce roman, c'est à travers ses yeux, ses découvertes et ses indices que l'on va petit à petit découvrir ce qui s'est passé.

Il ne m'est vraiment pas évident pour moi d’écrire cette chronique tant il y a de choses à dire mais qu'il ne faut pas dévoiler pour vous laisser tout ce suspens, cette tension qui fait que ce roman est à la fois dérangeant mais dont on arrive pas à se détacher.

L'auteure pointe des sujets tabous sans être crues, elle ose aller sur un terrain pas facile à aborder avec beaucoup de précaution et malgré un malaise de certaines situations, elle arrive à nous embarquer sans dégoût dans une histoire qui pourtant aspire le mépris et l'horreur. 

J'admire ce genre d'auteure, qui arrive avec leur plume délicate nous faire prendre conscience de cette période de l'adolescence, c'est vrai qu 'à 13 ans nous savons peu de choses sur la sexualité, nos corps changent, on se découvre et on découvre le corps des autres on a un petit pas vers cet éveil de la sexualité avec encore ce côté très enfantin, on sait à cet âge que les bébés ne sortent pas des choux ou des roses mais on ose pas encore parler de sexe ouvertement on est encore si jeune.

L'auteure arrive à nous montrer cet éveil à cet âge avec nos yeux d'enfants, notre naiveté qui nous empêche encore d'appréhender le danger.  

Un roman que je ne suis pas prête d'oublier et un écrivain dont je vais encore ajouter à ma liste de sorties à surveiller. Une grande plume qui accoste un sujet terrible et le titre de ce livre n'aurait pu être différent tant il reflète parfaitement le contenu.

Je découvre pour la première fois l'auteur Jodi Picoult à travers ce roman, qui, comme son titre l'indique est basé sur cette indulgence que nous serons tous peut être amené à accorder un jour qu'est le PARDON. 

Bien que le début du roman débute avec une tonalité fantastique nous racontant les aventures d'une jeune femme se nommant Ania, je vous rassure ces passages qui interviennent tout le long du roman ont un sens par rapport au reste de l'histoire et le livre n'est pas du tout orienté fantastique, car le récit qui nous y est conté est malheureusement bien ancré dans notre Histoire. 

On découvre par la suite Sage Singer, une jeune boulangère qui a fait le choix de travailler la nuit pour se cacher des autres. Portant une cicatrice sur le côté du visage, elle fait tout pour ne pas se montrer. Elle est très amie avec sa patronne, une ancienne bonne sœur, et fréquente Adam qu’elle a rencontré aux pompes funèbres lors du décès de sa maman.

Cet événement l'a conduite à fréquenter un groupe de soutien où elle va faire une rencontre inattendue et qui bouleversera sa vie, celle de Josef qui va lui demander de l'aider à mourir. D'abord choquée par cette demande, ce sont les raisons qui poussent cet homme à faire cette requête qui vont déstabiliser et indigner Sage.

En effet, Josef a tenu un rôle dans l'Histoire, pendant la seconde guerre mondiale et d'autant plus pendant le génocide contre le peuple Juif, et sa demande envers Sage n'est pas anodine car cette dernière est d'origine juive et sa propre grand-mère Minka est une rescapée des camps de concentrations. Cette situation va l'amener à rencontrer Léo, qui travaille pour le Gouvernement, et qui a pour rôle d'enquêter sur les criminels de guerre et de faire en sorte qu'ils payent pour les atrocités qu’ils ont commis en les punissant pour cela. 

Cette histoire est merveilleusement bien construite, et en écrivant cette chronique, même si ce n'est pas un coup de cœur, je n'ai rien de négatif qui me vient à l'esprit sur ce roman. Tout d'abord cette période de l'Histoire m'a toujours autant passionnée que chamboulée et j'ai vraiment été happée par le talent de conteuse de Jodi Picoult.

On sent le travail de recherches qu'elle à fait pour écrire ce roman, tous les personnages sont attachants, ils ont tous leur récit à nous offrir. Mais celui, bien entendu, qui touche le plus et qui pousse à l'admiration est celui de la grand mère de Sage : Minka qui nous décrit l’enfer qu’elle a vécu pendant cette période tragique mais aussi sa vie au camp de concentration.

J'ai autant aimé ces passages que les moments d’enquêtes avec Sage et Léo, l'histoire de Josef étant aussi effroyable que bouleversante. L'auteur a su nous replonger dans cette funeste tranche de l'histoire et je trouve important de ne jamais oublier, j'entends beaucoup de gens dire : « c'est le passé », personnellement quand je lis ce genre de roman, je trouve ça important de se rappeler ce que les êtres humains sont capables de faire : d'être des monstres et de se laisser enrôler. Je ne suis pas historienne et je n'ai aucunement la prétention de faire mon analyse mais j'éprouve un profond respect pour toutes personnes qui n'oublient pas et qui font un véritable travail de mémoire pour qu’on n’oublie jamais que malheureusement les génocides existent encore. 

Ce roman est pour moi une magnifique découverte d'un nouvel auteur dont j'entendais beaucoup de bien et je comprends mieux pourquoi maintenant que j'ai découvert sa plume. Je suis ravie d'avoir dans ma PAL, deux autres romans de cette même auteure : LE PACTE et LA COULEUR DE LA NEIGE. 

Depuis quelques temps j'avais très envie de découvrir cette auteure dont j'avais déjà beaucoup entendu parler et ayant ce roman dans ma PAL, je me suis enfin décidée à le sortir et à découvrir un nouvel univers.

L'histoire peut paraître aux premiers abords, très banale, mais tout est dans l'atmosphère que dégage la façon d’écrire de l’écrivain.

Trois jeunes filles, pom-pom girls en camps de vacances s'ennuient terriblement et décident de filer à bord de leur petit bolide rouge pour s'évader.

On suit ces trois demoiselles, Kristy la narratrice, Desiree sa meilleure amie qui n'a pas froid aux yeux et un tempérament très affirmée, et Kristi « la rousse » qui s'intègre au groupe pour échapper au camp de vacances.

J'ai trouvé qu'elles étaient la parfaite caricature des pom-pom girls que l'on voit dans les téléfilms américains, adolescentes américaines typiques à qui papa-maman offre une voiture, qui est la plus jolie fille du lycée, un brin égocentrique.

Sur la route elles croisent des garçons du coin à bord d'un pick-up, elles leurs sourient, les provoquent un peu et de tout ça va découler une atmosphère oppressante tout le long du livre.

Suite à leur furtive rencontre avec ces jeunes hommes, elles vont avoir l'impression constante d'être épiées, suivies.

On a la nette impression qu'une ombre plane au dessus de leurs têtes, que le pire va arriver, et elles commencent sérieusement à paniquer.

Le roman est composé des flash-backs de Kristy sur cette période de son adolescence mais aussi sur son enfance. Elle se questionne beaucoup sur la mort, qui reste un point majeur du roman, et sur la question de savoir comment on y réagit à cet âge.

L'auteure pointe du doigt le comportement adolescent des américaines de cette époque, elle dresse le portrait de ces jeunes filles et met en lumière des situations par lesquelles nous passons presque tous.

On peut dire que l'auteure analyse le comportement adolescent face à des situations plutôt difficile et c'est là que nous pouvons remarquer qu'à cet âge ingrat, nous sommes assez égoïstes et ne réalisons pas toujours les conséquences de nos actes.

Pour conclure ma chronique, ce style me convient quand un auteur mélange une histoire et une analyse sur le comportement d'une période ou d'une société à une époque donnée. J'ai accroché au style de l'auteure et mon seul souci pour ce roman est la fin qui m'a laissée dubitative même si j'en ai tirée ma propre morale. Mais ce qui me dérange c'est que je me suis demandée si j'en avais tiré la bonne conclusion.

Si vous avez lu ce roman je serai ravie d'en discuter avec vous ;)

Je vais également me laisser tenter par les autres romans de l'auteure car j'ai vraiment apprécié son style d'écriture.